On désigne par l’expression « Territoires palestiniens » l’ensemble des territoires de l’ancienne Palestine mandataire qui furent occupés par l’Égypte et la Jordanie de 1948 à 1967 puis par Israël à l’issue de la guerre de six jours en 1967 (la bande de Gaza, la Cisjordanie, Jérusalem-Est). En 1967 Israël prend le contrôle de ces territoires suite à sa victoire militaire sur les troupes jordaniennes, égyptiennes et palestiniennes de la Bande de Gaza.
Israël annexa Jérusalem-Est et des territoires alentours pour en faire sa capitale éternelle et indivisible. Toutefois cette annexion n’est pas reconnue par la Communauté internationale et Tel Aviv reste la ville des ambassades. Israël implanta et implante encore des colonies civiles dans les territoires occupés (à l’exception de la Bande de Gaza qui est évacuée intégralement depuis 2005).
Les injonctions relatives au retrait et à l’intégrité territoriale se fondent sur la résolution 242 (1967) du Conseil de Sécurité, universellement considérée comme la pierre angulaire d’un règlement juste, viable et complet du conflit israélo-arabe.
L’essentiel des zones habitées par des Palestiniens a reçu une autonomie plus ou moins complète après les Accords d’Oslo : ce sont les territoires autonomes palestiniens. Israël continue cependant d’en contrôler et souvent d’en fermer les accès et y mène des opérations militaires
Les territoires revendiqués pour former un futur État palestinien et actuellement occupés par l’armée israélienne regroupent les territoires de l’ancienne Palestine mandataire d’avant 1967, c’est-à-dire, la Cisjordanie, Jérusalem est et la Bande de Gaza.