Le mardi 11 février 2025 la Commission permanente de CGLU pour l’égalité des genres et les jeunes leaders s’est réunie pour préparer la CSW69 (la 69ème session de la Commission de la condition de la femme). L’idée est d’établir les priorités communes et le message qui sera porté lors de la CSW69. La CSW69 se déroulera du 10 au 21 mars 2025 à New York.
L’année 2025 marque notamment le 30ème anniversaire de la Déclaration et du Programme d’action de Beijing. Une résolution qui a adopté des principes concernant l’égalité des femmes et des hommes.
Durant la réunion de la commission, des expériences, constats et souhaits ont été abordé se basant notamment sur le programme d’action de Beijing.
Cette réunion réunissait une représentante de ONU Femmes, la secrétaire générale de CGLU, Emilia Saiz, plusieurs leaders femmes de réseaux de femmes politiques ou d‘associations pour l’égalité des genres, les différentes sections géographiques de CGLU et des jeunes leaders.
L’accent a été mis sur l’importance de la jeunesse comme étant l’avenir. C’est pourquoi plusieurs jeunes leaders de différents endroits géographiques ont pu partager leurs différentes expériences et le souhait de ce qu’ils aimeraient entendre aborder à la CSW69. L’idée est notamment que les recommandations se fondent sur des études régionales et sur les réalités des jeunes aux niveaux national et local. L’envie est de leur donner le pouvoir, l’espace et l’autonomie nécessaire pour prendre des décisions. Il faut diffuser les recommandations notamment de Beijing+30. Il a été relevé les obstacles systématiques, de normes culturelles, d’accès limité à l’éducation et de disparités économiques qui empêche l’ambition politique des jeunes femmes de se réaliser.
Les différentes sections de CGLU partout dans le monde ont pu s’exprimer sur leurs expériences dans leurs différentes zones géographiques. Le combat est le même partout, mais peut être plus compliqué dans des endroits en situation de conflit comme en Palestine, Ukraine ou encore en république démocratique du Congo. Un plaidoyer pour la paix semble indispensable pour aider au combat de l’égalité des genres, ce qui a notamment été souligné par Ntakebuka Wilhelmine, coordinatrice régionale de l’Afrique francophone au sein de l’alliance internationale des femmes, préoccupé par la situation en République démocratique du Congo.
L’importance d’avoir des femmes en politiques, de la participation politiques des femmes particulièrement dans les gouvernements locaux est le problème principal. Angela Gandra, secrétaire des relations internationales de Sao Paulo, a notamment souligné que : « les villes dont la gouvernance est inclusive sur le plan du genre investissent davantage dans les services sociaux, la sécurité publique, les soins de santé et l’éducation. »
La conclusion de cette réunion est principalement le fait qu’il faut localiser les actions et que les femmes et les jeunes doivent prendre plus de place dans les gouvernements locaux et que ceci peut se faire via différentes actions concrètes qui ont été partagées tout au long de l’échange.
La secrétaire de CGLU a réitéré le fait que tout ce qui a été dit influencera la feuille de route de CGLU lors de la CSW69.
Compte-rendu
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