Deux semaines après le passage destructeur du cyclone tropical Pam au Vanuatu, la phase de l’urgence n’est pas complètement terminée, malgré le lancement des opérations de déblayage et de nettoyage des rues des 22 îles touchées par le cyclone.
Les rapports réalisés par les acteurs de l’urgence sur place font état de destructions spectaculaires : entre 20 et 90% des maisons, écoles, cliniques, infrastructures publiques etc. ont été détruites selon les îles. De plus, le réseau d’électricité a été fortement endommagé et les cultures de ce petit pays agricole complètement dévastées.
Si la réponse à l’urgence, menée par le gouvernement en coordination avec les agences des Nations Unies et les ONG, a permis de porter assistance aux populations sur les 22 îles touchées, malgré les difficultés logistiques, la phase de l’urgence n’est pas terminée selon Mme Lubani, coordinatrice humanitaire des Nations Unies pour le Vanuatu. En effet, la destruction des cultures dans ce pays qui dépend largement de ce secteur d’activité risque d’engendrer une situation catastrophique pour les habitants, caractérisée par une insécurité alimentaire durable et la perte de leurs revenus principaux.
Les autorités locales du Vanuatu sont très présentes dans le soutien aux populations. Elles ont également débuté l’évaluation des dommages pour leurs infrastructures locales.
Vous pouvez télécharger un rapport de CUF présentant une synthèse d’un compte-rendu du bureau de coordination des affaires humanitaires des Nations Unies (OCHA) ainsi qu’un rappel sur le fonds de solidarité lancé par CUF le 17 mars et un point sur le système de gouvernement local au Vanuatu.

- Rapport Vanuatu