
L'année 2015 est une année riche pour la définition de l'agenda mondial, les objectifs que se donnent la communauté internationale, pour réduire pauvreté et inégalités et lutte contre le dérèglement climatique.
Addis Abeba était le 1er rendez-vous : celui sur le financement du développement, avant l'aopdtion des Objectifs du développement durable, en septembre, et la COP21, en décembre.
Cités et gouvernements locaux Unis (CGLU) ont obtenu des avancées dans la reconnaissance des autorités locales et régionales dans cet agenda - voir par exemple la mention de l'engagement à renforcer leur capacité, afin de pouvoir engager des dépenses au niveau sub-national. Cependant les mesures prises pour faire face à l'urbanisation croissante sont jugées insuffisantes. La tenue d'un "forum global des Infrastructures" a été annoncé.
Si les Nations Unies se félicitent d'un accord historique, autour de nouvelles initiatives par exemple pour promouvoir l'accès des PME aux crédits, les ONG soulignent qu'aucun nouvel engagement financier n'a été pris, l'objectif des 0,7% de PNB à consacrer à l'aide publique au développement est renvoyé à 2030 et le principe de l'additionnalité des fonds pour lutter contre le changement climatique ne figure pas dans le texte.
La création d'un comité fiscal intergouvernemental au sein des Nations Unies, principal résultat attendu, afin de lutter contre l'évasion fiscale, a échoué, les pays riches renvoyant à l'OCDE.
CGLU reprend dans son texte les principales sources de déception de la société civile, en particulier l'espoir jugé "déplacé" envers des sources de financements privés, face aux besoins de nouvelles sources de financement.
Retrouvez ci-joint la déclaration de CGLU, le texte de positionnement de la Global task force des collectivités ainsi que le texte de l'AAAA lui-même.
Sources : CGLU, Coordination SUD, le Monde

- Position GTF pour Addis Abeba
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- Déclaration CGLU AAAA juillet 2015
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- Addis Abeba Action Agenda-Nations Unies 15 juillet 2015
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