Le Sommet de l’avenir s’est tenu les 22 et 23 septembre derniers, précédé de journées d’action les 20 et 21 septembre. Ce sommet avait vocation à faire un état des lieux de l’architecture de la coopération internationale et trouver différentes voies, en se mettant d’accord afin de l’améliorer.
Les membres de la délégation française ont eu l’occasion de prendre la parole lors des journées consacrées aux gouvernement locaux et régionaux organisées par CGLU. Ils se sont exprimés sur différents sujets, d’abord pendant l’Assemblée mondiale des gouvernements locaux sur la paix ou encore le développement durable, puis en comité réduit, sur le thème du genre et du leadership féminin.
La Sommet a permis l’adoption d’un Pacte pour le future faisant mention de la place des gouvernements locaux dans la gouvernance mondiale. Il est fait mention notamment dans l’Action 57 de la manière suivante :
Mesure 55 : « (…)Face aux défis qui nous attendent, la coopération s’impose de part et d’autre des frontières mais aussi à l’échelle de la société dans son ensemble. Pour concevoir une action efficace face aux défis communs, nous devons associer à l’entreprise les gouvernements, les parlements, le système des Nations Unies et les autres institutions internationales, les autorités locales, les peuples autochtones, la société civile, les entreprises et le secteur privé, les organisations d’inspiration religieuse, les milieux scientifiques et universitaires – et l’humanité tout entière. »
Cette mention, bien que relativement faible en apparence, est une porte ouverte vers la prise en considération des autorités locales comme des acteurs centraux de la coopération internationale et leur intégration aux discussions mondiales.
Vous trouverez ci-dessous le document final du Pacte pour le Future qui a été adopté et qui comprend également un Pacte numérique mondial et une Déclaration sur les générations futures.
Contacts :
Simone Giovetti : s.giovetti@cites-unies-france.org
Hanna Banaouas : service-crises-international@cites-...