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Ce qui nous anime et qui ressort des interventions depuis ce matin, c’est notre capacité à agir localement en se positionnant au regard des agendas internationaux, pour en réaliser les objectifs, notamment les ODD 17,16,11,5,10.

Les territoires que nous représentons savent bien qu’au cœur des crises, quelles qu’elles soient, dans les périodes tourmentées, face aux catastrophes naturelles, pour accueillir, secourir et réconforter les populations vulnérables, les gouvernements locaux sont au front, au plus près des populations.

Mais nous sommes aussi des leader positifs, prenant la tête de processus de développement et de dynamiques pour entrainer les acteurs sociaux, économiques, les habitants, à agir pour construire des communautés inclusives, durables, sociales.

Ici, au sein des nations unies, nous démontrons que faire alliance (ODD 17) est possible en définissant l’éthique d’un intérêt général et d’une action publique.

La persévérance et la détermination sont payantes.

Nous sommes ici pour démontrer notre capacité à affronter des défis communs, dans l’idée d’une sorte d’universalité des défis et à nous entraider pour chercher des solutions adaptées aux réalités locales. Nous faisons mondialité à partir de la proximité de l’action, centrée sur le bien-être humain. Nous ne sommes pas uniformes, nous connaissons nos différences.

Ce qui nous unis, ce qui fait le sens de notre rassemblement au sein de la Global TaskForce, ce n’est pas les jeux de puissances, mais la responsabilité humble de servir les populations en les associant, de miser sur l’intelligence collective et d’affronter les défis de façon pragmatique.

En échangeant entre pairs, nous avançons. En agrégeant nos actions, en créant les indicateurs pour mesurer l’impact de nos actions et leur pertinence au regard des défis, en faisant vivre des partenariats de coopération internationale entre territoires, nous créons un langage, des méthodes et process communs, et nous devenons une masse suffisamment démonstrative car appuyée sur de l’action locale concrète.

Alors, nous revendiquons notre place dans les discussions internationales.
Avec réalisme, nous avons identifié les points forts et faibles et le chemin qu’il reste à parcourir. Nous comptons sur nos représentants demain pour porter les messages aux gouvernements nationaux :

• Reconnaissez l’impact de notre action et notre nécessaire complémentarité
• Donnez-nous la légitimé à agir en validant des processus de décentralisation
• Donnez-nous les moyens financiers pour agir
• Appliquons l’ODD 17 en innovant dans les partenariats multiacteurs et multiniveaux et des gouvernances transversales en mode projet.
• Posons l’humain comme socle du progrès avec le droit à la ville ou encore le droit au territoire vécu (long terme ou court terme), le bien-être de vie, l’égalité, les non-discriminations, la réduction des vulnérabilités.
• Posons les enjeux des territoires urbains et ruraux, à travers les aménagements, l’alimentation, les services de base, la réduction des inégalités, un rééquilibrage territoriaux entre concentration et désertification.

Nous gouvernements locaux, nous voulons démontrer qu’un chemin est possible, qu’agir pour des territoires durables et inclusifs est possible, en assumant notre responsabilité et notre pouvoir d’agir, en associant nos populations, notamment nos jeunesses, pour leur transmettre le flambeau d’un monde encore vivable.