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Jeunesses et ECSI (Éducation à la citoyenneté et à la solidarité internationale)

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Programme européen Erasmus +

Le nouveau programme Erasmus + propose une approche intégrée et simplifiée des 7 programmes existants des secteurs éducation et formation, jeunesse et sport (Jeunesse en action, éducation tout au long de la vie, Erasmus Mundus, Tempus, Alfa Edulink, programmes de coopération avec les pays industrialisés pour l’enseignement supérieur).

Pour en savoir plus...

Il se décline autour de trois actions clefs :

  • La mobilité collective ou individuelle des jeunes de 13 à 30 ans via les échanges ou le service volontaire européen ainsi que celle des travailleurs de jeunesse.
  • Le soutien aux projets de coopération internationale, le partage d’expérience et l’échange de pratiques innovantes entre les différents types de secteurs par le biais de partenariats stratégiques. Les parties prenantes peuvent être une institution de l’éducation supérieure, une école, une collectivité, une association, une entreprise, un institut de recherche, une fondation, un groupe informel de jeunes, un centre de formation ou d’orientation.
  • La réforme des politiques afin de renforcer les outils et les instruments mis en place pour faciliter la mobilité en Europe ainsi que la coordination des Etats membres de l’Union européenne dans les domaines de l’éducation, de la formation et de la jeunesse.

Le programme est ouvert à un grand nombre de pays partenaires.
http://www.erasmusplus.fr/

Priorité Jeunesse

Adoptée lors du conseil interministériel du 21 février 2013, cette politique a été construite avec les jeunes, les associations, les partenaires sociaux et les collectivités locales. S’adressant à la jeunesse dans son ensemble, sans tenir compte des différents statuts des jeunes, elle propose de réformer en profondeur l’action publique destinée aux jeunes en s’appuyant sur quatre axes fondamentaux :

  1. Privilégier le droit commun pour tout ce qui concerne l’accès des jeunes aux droits sociaux, pour en finir avec l’empilement de dispositifs dérogatoires et illisibles
  2. Favoriser l’autonomie des jeunes et la sécurisation de leurs parcours dans leur globalité (formation, logement, santé, mobilité…)
  3. Lutter contre les inégalités et les discriminations
  4. Encourager la participation des jeunes dans le débat public et rendre effective la co-construction des politiques publiques

Pour en savoir plus...

Cette politique s’articule autour de 13 chantiers prioritaires, déclinés en 47 mesures concrètes.
Pour la mise en œuvre du chantier 10 visant à « accroître et diversifier la mobilité européenne et internationale des jeunes », un Comité de la mobilité européenne et internationale des jeunes a été mis en place. Ce dernier est une instance de concertation qui réunit l’ensemble des acteurs de la mobilité sur le territoire français (services de l’Etat nationaux et régionaux, structures de mobilité des secteurs de l’éducation formelle, non formelle et de la formation professionnelle, collectivités territoriales, associations et jeunes) avec pour mission : la construction d’une stratégie concertée, la levée du maximum de freins à la mobilité et la mise en place d’une stratégie territoriale. Ce Comité se déclinera progressivement au niveau régional avec l’installation de Comités régionaux de la mobilité européenne et internationale qui seront amenés à élaborer des plans régionaux de développement de la mobilité et à créer ou à renforcer des plateformes régionales de mobilité.
L’ensemble de ce processus sera déployé tout au long de l’année 2014 sous l’autorité du Délégué Interministériel à la Jeunesse. Le comité interministériel de la jeunesse se réunira au moins une fois par an.
L’INJEP produira chaque année un rapport sur l’état de la jeunesse, il servira de base aux travaux du comité.
Les préfets de région organiseront des Comités d’administration régionale (CAR) thématiques sur les questions de jeunesse, afin de suivre les modalités et l’effectivité de la mise en œuvre des mesures gouvernementales.
Le Conseil national de l’éducation populaire et de la jeunesse (Cnepj) et le conseil national de la jeunesse (Cnj) évolueront pour devenir la conférence nationale de la jeunesse, un espace de partage régulier avec les acteurs : les jeunes et leurs organisations, les collectivités territoriales, les associations de jeunesse et d’éducation populaire, les partenaires sociaux, etc.

Recommandations sur "Priorité Jeunesse"

Les Programmes concertés pluri-acteurs

Le programme concerté pluri-acteurs est un dispositif de coopération qui a été mis en place en 2002 entre le ministère français des affaires étrangères (MAE) et les acteurs non-gouvernementaux de la solidarité internationale. Conduite en concertation avec ceux-ci, ce dispositif vise notamment à favoriser les complémentarités entre l’action publique et les initiatives de la société civile en matière de coopération. Elle cherche également à encourager les synergies entre ces dernières.
De manière plus précise, le PCPA est :

Parmi ces programmes, deux sont intervenus et continuent d’intervenir dans le domaine de la jeunesse :

Le Programme Concerté Maroc (PCM)

Le Programme Concerté Maroc a été lancé en 2002 et prend en compte l’enjeu de la jeunesse depuis 2006.
Le chef de file du programme est Solidarité Laïque.
L’objectif global du Programme Concerté Maroc dans sa troisième phase était donc :
« Ensemble pour accompagner la jeunesse marocaine à être actrice d’un développement humain et solidaire ». Le but est de mobiliser au niveau local et d’impliquer les jeunes dans ces programmes mais surtout de créer une articulation avec les collectivités locales de deux manières :
- la structuration de conseils locaux des jeunes ;
- la formalisation du réseau associatif, qui compte 60 organisations marocaines et 20 françaises.
En 2011, le REMAJEC, le Réseau Marocain de jeunesse et de Concertation est crée. Il réunit 64 organisations de la société civile marocaines implantées sur 13 des 16 régions marocaines. Ces organisations ont toutes été investies dans le PCM et travaillent à l’insertion sociale, économique et citoyenne des jeunes marocains. Elles se sont fixées pour mission commune « Faire de la jeunesse un levier essentiel du développement humain, solidaire et démocratique dans le cadre d’une approche concertée et pluri-acteurs ».
Le programme s’est clôturé en avril 2014 après 12 années de coopération. Il a permis de soutenir les initiatives de la société civile marocaine en matière de jeunesse et de faire émerger des initiatives innovantes (mise en place de conseils de jeunes par exemple) qui sont aujourd’hui poursuivies au sein du REMAJEC.

Page du groupe-pays Maroc

Le programme Joussour en Algérie

Né en 2007, l’objectif du PCPA Algérie - intitulé Joussour - est de « renforcer les associations algériennes dans la mise en œuvre de projets de qualité permettant la prise en charge de l’enfance en difficulté et l’insertion des jeunes, en Algérie. »
Cette initiative s’appuie sur la motivation d’associations françaises et de collectivités locales, notamment celles impliquées au sein de Cités Unies France et ayant une coopération dans ces domaines. Le chef de fil de ce programme est le CFSI (Comité français pour la solidarité internationale).
Le PCPA est donc un dispositif pluri-acteurs, qui donne sa place à des acteurs associatifs, des institutions et des collectivités locales des deux pays, afin de favoriser le dialogue et la complémentarité entre le mouvement associatif et les pouvoirs publics, pour un meilleure prise en compte des politiques publiques d’enfance et de jeunesse.

Page du groupe-pays Algérie.

Actualités

CUF : Publication de la fiche-repère sur le volontariat international et la coopération décentralisée
France Volontaires : Ouverture du 3ème appel à manifestation d’intérêt (AMI) du programme Territoires Volontaires
Lancement de l’appel à manifestation d’intérêt : programme Volontaires Terre de Jeux Paris 2024